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Quand Apple cherche la boite à baffes

Steeve Jobs de retour en congé maladie, POF, -5% sur le cours des actions. Faut-il voir là un signe de l'extrême personnalisation liée à la marque ? Il est vrai que Cuppertino a le don de créer le besoin, son buzz, et de répondre aux millions de ventes avec un soupçon de contrôle. Mais de l'autre côté du miroir de cette super machine marketing à haute dose de sympathie publique ajoutée se cache le dos des partenaires commerciaux d'Apple qui ne peuvent tout simplement plus supporter les pratiques de la firme.

 

Si vous suivez l'actualité de la pomme, vous ne verrez pas grande communication en provenance des partenaires ou distributeurs de la pomme, hormis les ruptures de stock : "Vous parlez d'Apple ? Non, impossible". Selon la Tribune, même à la FNAC, qui est pourtant l'un des plus gros trublions français du multimédia, il faut répondre aux caprices de la firme sous peine de rameuter une troupe d'avocats représentant la première capitalisation boursière au monde (la deuxième étant Microsoft, et la troisième Google) dans le secteur Hi-tech. La Loi du business peut-on penser, avec toute la latitude que le capitalisme au sens large peut permettre. Certes. Mais même les opérateurs de téléphonie  et leurs pratiques commerciales détestables se mettent à gronder quand ils doivent par exemple assurer 50% des dépenses publicitaires de la pomme (avez-vous remarqué que les pubs Apple se terminent souvent avec le logo d'un opérateur ?) ou encore quand ils doivent, par clauses contractuelles, mettre en avant en boutique les produits Apple et verser de meilleures commissions à leurs commerciaux par rapport à la concurrence sur le même type de produit. Résultats des courses, les opérateurs favorisent le couple Google + Android qui, faisant moins de bruit prend l'ascendant et par là même augmente ses parts de marché, mettant peu à peu à exécution son plan d'invasion du monde (c) Cortex.

 

La semaine dernière, Apple se faisait encore voir d'un mauvais oeil par la presse française qui s'en réfère depuis à l'Autorité de la concurrence. En effet la firme Américaine aurait décidé -aucune annonce officielle n'a encore été faite- d'imposer aux éditeurs de contenus le passage quasi systématique par cette saloperie d' Itunes pour toute transaction ayant trait à un support numérique, avec au passage une commission de 30%. Dans le même temps, nous recevions un communiqué de presse du bureau français annonçant le dépassement du 10 milliardième téléchargement sur l'Apple Store, ce en seulement 2 ans et demi. Une stratégie qui n'est pas sans rappeler le cerclage des revendeurs & centres de maintenance agréés et triés sur le volet (et pas toujours sur des critères de compétence), qui fort heureusement a été revu depuis quelques années.

Gangréné par sa propre gloutonnerie, l'empire Apple serait-il malade, à l'image de son plus fervent supporter et perfectionniste patron ? Ce serait bien dommage tant la marque aura marqué la micro informatique et ses évolutions de sa patte : les répertoires système des OS se dissimulent, l'ergonomie devient visuelle et s'accessibilise à outrance, Dell investit dans le design, Microsoft ouvre des boutiques, le blanc se retrouve à toutes les sauces. Affaire à suivre...

 

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